Mercedes Classe B 200 CDI pack sport 94 000 km

c'est peut-etre pour ca que je revend rarement mes autos ...   
c'est juste de la mauvaise foi, rien de plus.
comme ceux qui veulent des pièces de carrosserie d'occaz en bonne état alors qu'elles vont etre repeinte !!
et dans l'immobilier c'est pas mieux ...

C'est par pure copinage que Chambly a été classé en ZSP, pour faire plaisir au maire PS Michel Françaix qui est aussi député de la circonscription. Méru craint un petit peu avec la cité de la nacre mais c'est du pipi de chat par rapport au neuf cube. Cette classification ZSP n'a aucun sens, les coins "sérieux" dans le département ne sont pas nombreux et ils ne sont pas classés. Par ordre de dangerosité : quartier de la commanderie à Nogent sur Oise, une partie de Creil Plateau ( quatre mosquées à Creil une cinquième en construction ! ), quartier argentine à Beauvais, le clos des roses à Compiègne, une partie du haut de Montataire, Creil centre gare -bas de Nogent. Pour le reste un bourg comme Bornel ne peut franchement pas  etre considéré comme dangereux, de toutes façons avec la loi sru - subversion et révolution urbaine - de 2001 aucune ville moyenne n'est totalement épargnée.

Chantilly est extrêmement sécurisée - choix délibéré du maire depuis de nombreuse années - et pourtant toute son agglomération où le prix du foncier est un des plus élevé de l'Oise, Chantilly, Lamorlaye, Gouvieux, le Lys est très proche d'un environnement totalement différent. Seule une ligne droite de 4 km sépare l'entrée de Chantilly du plateau de Creil, avec d'un coté une foret bordée par Senlis et L'A1 et de l'autre la zone commerciale des haies Saint-Maximun qui l'air de rien est la plus grande d'Europe. Deux univers totalement différents se côtoient ainsi sans se mélanger, vous passez des boutiques de luxe - avec pour certaines d'entre elles la présence d'un vigil sur le trottoir pendant toutes les heures ouvrées - à un endroit qu'on peut comparer objectivement au mauvais Argenteuil.

Senlis est à ce titre plus impacté par la délinquance, de par sa configuration moyen-ageuse en grande partie conservée et de facto plus compliquée à défendre et à quadriller dans l'optique moderne du maintien de l'ordre, celle-ci s'attaquant bien sur à l'endroit ou c'est plus facile, le malfaisant étant par nature paresseux sans quoi il travaillerait...

Il y aurait beaucoup à dire sur le département, sa sociologie, son évolution, son milieu naturel et urbain et surtout sa dualité actuelle, coupé en deux par la N31 dans le sens ouest-est entre les deux poles Beauvais et Compiègne, avec une partie méridionale qui a déjà basculée dans l'orbite du bassin de la grande Ile de France et une partie septentrionale qui se rattache plus à l'espace de la région Picardie.

Cavillon n'est pas loin de chez moi, ce village a l'avantage d'etre resté très rural et finalement assez éloigné des différents "foyers d'infection" ce qui a pour beaucoup maintenu sa tranquillité. Les virages en épingles du haut de la cote qui descend à Ully Saint Georges sont parfaits par temps de pluie pour faire des travers de porcs avec une propulsion de la grande époque, du genre Alfa Guilia ou BMW 2002.

Pour terminer une cruelle blague typiquement parisienne :

Savez-vous à quoi reconnait-on un picard qui a réussi ?  

Il n'habite plus en Picardie...

Cavillon n'est pas loin de chez moi, ce village a l'avantage d'etre resté très rural et finalement assez éloigné des différents "foyers d'infection" ce qui a pour beaucoup maintenu sa tranquillité. Les virages en épingles du haut de la cote qui descend à Ully Saint Georges sont parfaits par temps de pluie pour faire des travers de porcs avec une propulsion de la grande époque, du genre Alfa Guilia ou BMW 2002.

Pour terminer une cruelle blague typiquement parisienne :

Savez-vous à quoi reconnait-on un picard qui a réussi ?  

Il n'habite plus en Picardie...[/quote]

Je ne sais pas si j'ai réussi mais .......

Je suis né en 1952 et mes parents habitaient à MERU et mon père avec sa 201 Peugeot a serré les fesses (ma mère aussi) pour me transporter Avenue Parmentier dans le 11° ou j'ai vu le jour !! (il ne devait pas y avoir un autre endroit !! je suppose !!)

Dans les années 1955 à 1960 ma mère était l'institutrice de Cavillon et mon père (horloger) avait réparé l'horloge qui était (peut-être encore) sur le clocher de l'école du village.
C'est dans cette campagne reculée (à l'époque) que j'ai découvert le monde paysan, le travail avec les chevaux, le lait bu dans le couvercle des pots à lait, le garde champêtre qui venait allumer le poil à charbon de l'école, etc.....etc.... (les femmes c'était plus tard !!)
Le calme, la simplicité , les bonnes odeurs des confitures, du linge qui séchait en plein air, du jardin que mon père faisait, des radis noirs qui piquaient la langue, de la bière que mon père (il n'était pas oenologue) essayait de faire avec les moyen du bord de l'époque dans une lessiveuse (pouha !!!)
Je pense rester dans mon Gers (pas natal !) mais encore épargné !!!!
Maintenant, mes souvenirs de petite enfance sont bien en Picardie     

Bravo Helmut pour ce compte-rendu très détaillé sur l'ambiance du sud picard  
Pour ma part, je vis dans le nord ouest de l'Oise, à 10 km de la Seine Maritime et 10 km de la Somme, et nous ne sommes pas concernés par cette délinquance ou tarifs prohibitifs de l'immobilier.
Nos pb sont surtout liés aux "travailleurs" de la nuit qui visitent nos jardins, autos et fermes....

Il y a plusieurs façons pour se rendre à Cavillon. Le village a ceci de remarquable qu'il mele presque tous les types de maisons anciennes ysariennes : pierres blanches de taille, moellons dressés, chainage pierres de taille-appareil briques rouges, tout briques rouges. Un peu comme si les anciens constructeurs avaient voulu dans cet endroit sommes toutes assez reculé du plateau thellois, créer avant l'heure, et en beaucoup plus beau, un village de maisons témoins, comme tant défigurèrent la France à partir des années 50 et l'invention des pavillons de lotissements, l'univers concentrationnaire de la maison individuelle - je sens que je vais encore me faire pleins de copains moi...

On peut emprunter la route du Bois des cauches depuis Neuilly, toute droite, mais qui serpente au milieu de l'immensité betteravière - ça c'est une dédicace spéciale pour notre oncle - ou bien alors prendre la petite route qui monte depuis Dieudonné et qui passe par le charmant hameau de la Fosse Saint-Clair lové au cœur se son petit vallon endormi. Si c'est cette voie que l'on choisit on rejoindra la rue principale de Cavillon au coin d'une vaste maison de pierres de tailles avec un fort portail de fer et des murs d'enceinte bien dressés, qui a ceci de remarquable, que sur son pignon donnant sur la rue on peut admirer une plaque de fonte incrustée, qui de ses lettres en relief, délivre l'avertissement sans frais suivant : " Colporteurs et mendiants vous n'etes pas les bienvenus. "

Mais à mon sens le meilleur accès est celui dont j'ai parlé tout à l'heure, digne de l'époque révolue des propulsions tout-à-l'arrière, Simca 1000, Dauphine, R8 et du rallye Palmolive. Là, après le dernier virage pour homme, un petit bout droit, où on laisse la petite route qui part sur la droite vers la Chapelle Saint Pierre, termine la grimpette. Arrivé sur le plateau, avant l'entrée du bled, un panneau triangulaire, avec son pictogramme si caractéristique de voiture zig-zagant en perdition, vous annonce " Attention verglas fréquent ". Comme pour vous prévenir qu'ici vous n'etes pas en pays de tarlouzes aseptisées et qu'il y a peu de chances que vous croisiez des vélibs et des Toyotas hybrides bacs à compost...

Rien n'a sans doute fondamentalement changé dans cette rue depuis l'orée des années 60, quand Crazy Horse, alors au matin de son existence, déambulait en culotte courte le nez au vent des odeurs de la campagne. Sur la droite, accrochée au mur d'une ferme, juste avant une porte cochère, une plaque émaillée encore bien lisible lance son slogan : " Huile Hafa, jugez la ! " . Crazy Horse petit garçon méditait-il dubitatif face à cette injonction ? C'est possible, car malgré son état de conservation cette plaque semble à cet endroit depuis bien longtemps.

En continuant on arrive à une première place. Juste en face une maison avec sa vaste cour, c'était pendant longtemps le garage du village, où tout se réparait, de la brouette au tracteur en passant par la 4 ch. Sur la droite part une rue. Il n'y a pas loin à faire pour, sur le trottoir de droite, tomber sur l'école.
C'est une petite école charmante comme on n'en fait plus, en pierres, grisées par le temps. Un pignon à un étage, flanqué de deux ailes, un perron devant la porte principale avec une montée de chaque coté. Devant une petite cour, un gros arbre décalé sur la gauche. Au sommet du toit un petit clocher à abat sons qui abrite sans doute la cloche qui sonnait l'heure de rentrée en classe pour les élèves de la maman de Crazy Horse. Au dessus de la fenetre au faite arrondi de l'étage, tout en haut sous la pointe du pignon, trone l'horloge. Ses chiffres romains se détachent en noir sur son fond blanc et, si elle est à l'heure d'été et avance de quelques minutes, ce soir ou le vent siffle en rafales, elle fonctionne...

De l'autre coté de la rue, un peu sur la droite quand on a l'école dans son dos, une imposante grange de briques rouges, solide, massive. Tout au bout à la sortie du village, telle une vigie, elle veille sur la route qui part vers Moulincourt, Sainte Geneviève, dans la solitude et la nuit du plateau du pays de Thelle...


Lullabys, look in your eyes,
Run around the same old town.
Doesn't mean that much to me, to mean that much to you.
I've been first and last,
Look at how the times goes past.
But I'am all alone at last,
Rolling home to you.

extrait de Old Man, Neil Young

 

magnifique description Helmuth, en te lisant, j'y suis !!! Les images reviennent. Pas les mêmes qu'aujourd'hui, mais celles d'hier ! Celles ou les routes en terre étaient utilisées par les charrettes à cheval, les vélos et le pedibus gambus qui me portait de ferme en ferme ou j'allais boire du lait cru au pis des vaches (même pas mort encore !). Du temps ou des poules étaient conservées sous la table de la cuisine ( l'unique pièce a vivre de la ferme) le sol étant en terre battue.
Ou les vieux se chauffaient autour de la cheminée et des enfants ne venaient pas à l'école quand il y avait des travaux à la ferme. Alors, le garde champêtre (quel beau métier) faisait la tournée des fermes pour ramener ces chères têtes blondes à l'école du village !
Je souviens aussi de la place du village ou dans un recoin, il y avait l'unique épicerie tabac (pas de journaux dans mes souvenirs ! pas plus d'eau courant chaude, ni salle de bains).A l'école de Cavillon il y avait une pompe à main qui devait amener l'eau d'un puis dans la cuisine.  Pour le tabac, c'était :"LE GRIS" un point c'est tout. [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Pour l'école, tu ne sait pas si bien dire, culottes courtes et blouse grise pour tout le monde !! il n'y avait pas de différences dans la classe unique MIXE qui allait du cours préparatoire ou CERTIF !!!
l'image qui me revient le plus c'est peut-être le travail au champs avec les chevaux et le premier MONOCYLINDRE (teuf-teuf) qui avait un pot d'échappement gros comme lessiveuse avec un siège en tôle avec des gros trous. Je ne peux vous décrire le bruit, mais cela faisait TEUF TEUF EUF TEUF comme un métronome[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
Merci PAPA NOEL    tu m'as fait un joli cadeau ! 

Ah les gars, une églogue !   

C'est à pleurer, toute mon enfance qui remonte aussi........   


Crazy, tu parles des radis, mais tu as oublié les oignons, directement arrachés au potager, pelés à l'Opinel, et fourrés dans le bout de pain du goûter, histoire de montrer sa supériorité virile sur les petites quéquettes qui y mettaient du chocolat.........

Et les tomates de Marmande, de plein champ, pas les merdes sans goût de la S...l

Les premiers cigarillos, filés en douce par le grand-père, et fumés dans les champs de maïs plus hauts que nous, histoire de ne pas se faire piquer par la patrouille........

La gnôle, l’officielle, la semi-moonlight, et la moonlight pur jus (ya d'la pomme ?)


La tuerie du cochon......

Le tableau de chasse, le dimanche midi, étalé sur le trottoir devant le café-tabac-épicerie-boulangerie-téléphone- confiserie unique, avec les chasseurs, authentiques et viandards mêlés, les derniers en général beaucoup plus imbibés que les premiers...

La retraite au flambeaux le soir de la fête paroissiale, curieuse alliance, en tous cas fortement arrosée, de la sociale et du goupillon.

Les premiers émois avec les filles, les vraies hein, pas des cybermachinettes d'ordinateur à la con !  

Les poubelles à aller vider à la décharge à ordures, avec la DS paternelle, dès 12 ans et demie, avec l'approbation du daron qui préférait faire la grasse matinée...


Et j'en passe et des meilleures........

Onkel Benz a écrit:Les poubelles à aller vider à la décharge à ordures, avec la DS paternelle, dès 12 ans et demie

Y'en a qui trichent sur leur age...

ZORG19 a écrit:

Onkel Benz a écrit:Les poubelles à aller vider à la décharge à ordures, avec la DS paternelle, dès 12 ans et demie

Y'en a qui trichent sur leur age...

Euuuuhh, j'avais cru comprendre que le daron au pieu ... c'était Lui, non ??  

ZORG19 a écrit:

Onkel Benz a écrit:Les poubelles à aller vider à la décharge à ordures, avec la DS paternelle, dès 12 ans et demie

Y'en a qui trichent sur leur age...

Bande d'ignares, il s'agissait d'un prototype de prototype, vraiment précoce, de l'été 1931....................   

Bande d'ignares, il s'agissait d'un prototype de prototype, vraiment précoce, de l'été 1931....................   [/quote]

Il faut les pardonner !!! Ils avaient encore les marques du pot sur les fesses quand tu parles de ce temps là    

on s'éloigne du sujet de base, non ?   

DAIMLER a écrit:on s'éloigne du sujet de base, non ?   

complètement     on a très largement dérapé   mais que veux-tu c'est ça les sales gosses   

Onkel Benz a écrit:

ZORG19 a écrit:

Onkel Benz a écrit:Les poubelles à aller vider à la décharge à ordures, avec la DS paternelle, dès 12 ans et demie

Y'en a qui trichent sur leur age...

Bande d'ignares, il s'agissait d'un prototype de prototype, vraiment précoce, de l'été 1931....................   

Flaminio était déjà là, non ?

Il faut croire que je l'aurai inspiré, jeune mais déjà avant-gardiste que j'étais !   

La Classe B est finalement partie pour Nantes vendredi soir.
A priori, elle a fait une jeune maman heureuse.

une bonne nouvelle cette fois çi alors !   

Cette fameuse maman avait un voile et un fort accent marocain, je ne sais pas si elle est vraiment bretonne  

Une maman avec un voile, normalement c'est ceci:

[Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]

   

Oui, c'était plus ou mois cela....à part un détail, j'avais écris "jeune maman"